97 % pour les médecins, zéro pour la CAQ
La promesse phare de 2018 se fracasse sur la réalité
🏥 Loi 2, médecins à 97 % et fin de règne caquiste : le prix d’une promesse trahie
En 2018, la CAQ ne s’est pas fait élire sur une promesse abstraite.
Elle s’est fait élire sur une promesse phare, simple, martelée, répétée :
👉 Un médecin de famille pour tous les Québécois.
Sept ans plus tard, cette promesse est toujours brisée.
Et en 2026, ça fera huit ans.
Huit ans plus tard, on assiste à une scène presque irréelle :
le ministre de la Santé démissionne,
les médecins votent à 97 % pour une entente qui consacre le statu quo,
et le gouvernement se réjouit… alors qu’il est au plus bas dans les sondages de toute son histoire.
Cherchez l’erreur.
Quand tu promets en position de force… et que tu agis en position de faiblesse
En 2018, la CAQ arrive avec près de 40 % d’appui populaire.
Une majorité écrasante.
Un capital politique énorme.
Une fenêtre d’opportunité unique.
C’est là qu’il fallait agir.
Les trois premiers mois.
La première année, au maximum.
Avant la pandémie.
Avant l’usure du pouvoir.
Avant les scandales.
Avant l’effondrement de la confiance.
Une réforme aussi lourde que celle de la rémunération et de la gouvernance médicale, ça se fait quand tu es fort, pas quand tu es en chute libre.
Mais la CAQ a choisi l’inverse.
Elle a étiré.
Reporté.
Niaisé.
Priorisé d’autres dossiers qu’elle n’avait même pas promis en campagne.
Et aujourd’hui, elle tente d’imposer une réforme au moment exact où elle n’a plus aucune autorité morale ni politique.
Résultat?
Elle se fait manger tout rond.
Le 97 %, ce n’est pas un hasard. C’est un verdict.
Un vote à 97 %, ce n’est pas une entente difficile.
Ce n’est pas un compromis douloureux.
C’est une victoire écrasante.
Les médecins de famille ressortent avec :
une hausse de rémunération de 14,5 %
des incitatifs financiers plutôt que des pénalités
le retrait des indicateurs contraignants
la disparition des pastilles liées à la rémunération
le caractère volontaire des cibles
la stabilité des GMF
Et surtout, ils conservent ce que la Loi 2 voulait leur enlever :
👉 le contrôle réel sur leur pratique
Dans ce rapport de force-là, ils ont gagné.
Et quand on gagne à ce point-là, on vote à 97 %.
Christian Dubé : cohérent dans l’échec
Christian Dubé n’est pas parti sur un coup de tête.
Il est parti parce qu’il a compris une chose essentielle :
👉 la Loi 2 n’était plus sa loi.
Son projet, ce n’était pas juste de bouger des chiffres.
C’était de transformer la gouvernance du réseau.
De donner des dents à Santé Québec.
De faire de l’État un vrai gestionnaire.
Or, l’entente acceptée à 97 % fait exactement l’inverse.
Alors on lui demande maintenant de revenir en février pour détricoter son propre projet, pièce par pièce.
Il refuse.
Et sur ce point, il est cohérent.
Mais sa démission est aussi un aveu brutal :
la CAQ n’a jamais été capable d’aller au bout de sa promesse fondatrice.
Une réforme brouillonne, tardive… et juridiquement fragile
Il faut aussi le dire franchement :
le projet de loi 2 était brouillon, mal ficelé, juridiquement contestable.
Facile à attaquer.
Facile à faire peur.
Facile à bloquer.
Des articles fragiles sur le plan des droits et libertés.
Des zones grises sur la liberté professionnelle.
Un texte qui aurait dû être solide dès le départ… mais qui arrive trop tard, trop mal préparé, dans un contexte politique défavorable.
L’intention était bonne.
Mais l’exécution est arrivée sept ans trop tard.
Les grands perdants dans tout ça
Les médecins ne sont pas des anges.
Ils ont fait peur à la population.
Ils ont utilisé le rapport de force.
Ils ont humilié un gouvernement affaibli.
Mais malgré tout ça, les principaux responsables de ce fiasco restent au pouvoir.
La CAQ avait le mandat.
La CAQ avait la majorité.
La CAQ avait le temps.
Elle n’a rien fait quand elle le pouvait.
Elle a tout tenté quand il était trop tard.
Et pendant ce temps-là,
👉 ce sont encore les patients qui attendent
👉 ce sont encore les citoyens qui paient
👉 ce sont encore les promesses électorales qui meurent sans conséquence
Conclusion amère
La CAQ arrive en fin de règne comme elle a gouverné :
en retard,
mal préparée,
déconnectée du terrain,
et incapable de livrer ce qu’elle avait promis.
En 2018, elle promettait un médecin pour tous.
En 2025, elle offre une entente volontaire… et un ministre démissionnaire.
La population, elle, n’a jamais eu le luxe de voter à 97 %.
Et en 2026, elle risque bien de répondre autrement.
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