📣 Chassin, maires et préfets unis : Québec doit corriger la carte avant 2026
🎙️ Ici, on regarde la politique comme elle devrait être vue : sans filtre, sans détour, au service du citoyen.
⭐ INTRODUCTION
Le débat autour de PL59, de la carte électorale et du jugement de la Cour d’appel ouvre une fracture politique majeure : la représentation démocratique réelle des régions du Québec. Dans les Laurentides, Youri Chassin et plusieurs élus locaux parlent désormais d’une démocratie « à deux vitesses », où certains votes pèsent moins que d’autres. Cette sortie publique soulève des enjeux fondamentaux : croissance démographique explosive, Gaspésie fragilisée, décisions du DGE contestées, et échéancier serré avant l’élection de 2026. APDQ te propose ici une lecture citoyenne, critique et indépendante d’un débat qui touche directement la valeur de ton vote, la légitimité de l’Assemblée nationale, et l’équilibre entre les régions du Québec.
🎥 VIDÉO
⏱️ HORODATAGE
00:00 — Intro de Youri Chassin, PL59 et jugement de la Cour d’appel
00:40 — Parole aux maires : contrat social et légitimité démocratique
02:37 — Résolution des préfets : jugements, Gaspésie et appel à Québec
03:30 — Croissance des Laurentides et circonscriptions ingérables
05:50 — Message aux autres régions : Laval, Outaouais, Estrie, Centre-du-Québec
07:14 — Statut d’exception pour la Gaspésie, parallèle avec les Îles
08:18 — Débat sur le rôle du DGE et interprétation de la carte
09:08 — Conclusion : délais avant 2026 et options limitées
🏛️ CONTEXTE POLITIQUE
Le jugement de la Cour d’appel sur PL59 vient bouleverser un choix du gouvernement qui avait suspendu la révision de la carte électorale jusqu’en 2030. Cette décision avait été critiquée dès le départ, car elle risquait de laisser des circonscriptions complètement déséquilibrées malgré la forte croissance démographique de plusieurs régions, dont les Laurentides et Laval.
Les élus présents dans ce point de presse parlent au nom d’un territoire qui connaît l’une des plus fortes poussées de population au Québec, rendant certaines circonscriptions pratiquement impossibles à gérer pour un député. Le conseil des préfets des Laurentides a même adopté une résolution demandant que Québec respecte le jugement et agisse rapidement.
La Gaspésie occupe aussi une place centrale dans le débat : région vaste, isolée et peu peuplée, elle bénéficie d’un traitement particulier dans les propositions de carte du DGE. Ce traitement crée toutefois un malaise dans d’autres régions, qui y voient une disparité injustifiée.
Le rapport de force est donc clair : des régions en croissance demandent d’être reconnues, tandis que Québec tente de concilier autonomie du DGE, équité électorale et stabilité institutionnelle.
🔍 ANALYSE CITOYENNE (APDQ)
Ce point de presse expose un malaise démocratique profond : le poids de chaque vote n’est plus égal. Dans certaines circonscriptions, un député représente près du double de citoyens que dans d’autres. C’est plus qu’un enjeu technique : c’est un trou dans le contrat social québécois.
Les élus des Laurentides dénoncent un système qui, selon eux, protège certaines régions au détriment d’autres. L’idée d’un statut d’exception pour la Gaspésie est peut-être justifiable sur le plan géographique, mais elle ouvre la porte à des revendications similaires partout ailleurs. C’est l’un des angles morts de ce débat.
Le gouvernement, lui, se réfugie derrière l’indépendance du DGE, mais le terrain montre une réalité différente : des comtés éclatés, des services publics sous pression et une représentation politique qui peine à suivre la croissance réelle de la population.
L’augmentation du nombre de députés — jusqu’à 127 — est une solution évoquée, mais rarement assumée publiquement. Pourtant, si on veut que chaque vote compte, il faudra accepter de revoir la taille de l’Assemblée nationale. Autrement, les électeurs des Laurentides et de Laval continueront d’être sous-représentés, et donc moins influents politiquement.
La question essentielle reste la même : est-ce que le Québec veut une carte électorale équitable ou une carte qui préserve artificiellement des équilibres régionaux historiques ?
📢 RÉACTIONS ET CONTROVERSES
Les élus des Laurentides parlent d’une démocratie à deux vitesses entre régions en croissance et régions protégées.
Plusieurs rappellent que les citoyens n’ont jamais voté pour mettre sur pause la révision électorale jusqu’en 2030.
Des inquiétudes montent face au rôle du DGE et à sa manière d’interpréter les règles de représentation.
Les médias questionnent l’équilibre entre la protection des régions ressources et la représentation réelle des régions en explosion démographique.
Certains préfets évoquent un risque de précédent si une région obtient un statut d’exception.
⚖️ CONSÉQUENCES LÉGISLATIVES ET SOCIALES
Une élection 2026 tenue sur une carte jugée inéquitable pourrait miner la légitimité des résultats.
Une augmentation du nombre de députés redéfinirait l’équilibre politique entre métropole, couronne nord et régions ressources.
Les citoyens pourraient continuer d’être représentés par des députés débordés par la taille anormale de leur circonscription.
Le rôle du DGE pourrait être revu si la pression politique et judiciaire s’intensifie.
Des services publics — écoles, routes, sécurité — risquent d’être mal financés ou mal planifiés faute de représentation adéquate.
🚨 IMPACTS POSSIBLES
Perte de confiance envers l’intégrité du système électoral québécois.
Montée des tensions entre régions en croissance et régions ressources.
Risque que d’autres régions réclament elles aussi un statut d’exception.
Pressions accrues sur Québec pour revoir l’indépendance et les pouvoirs du DGE.
Redéfinition durable de la carte électorale à travers une réforme accélérée.
Émergence d’un débat national sur le nombre de députés nécessaires pour représenter adéquatement le Québec.
❓ QUESTIONS ESSENTIELLES
Le gouvernement respectera-t-il vraiment le jugement de la Cour d’appel sur PL59 ?
Comment protéger la Gaspésie sans sacrifier les Laurentides, Laval ou d’autres régions en croissance ?
Est-ce qu’accepter plus de députés (jusqu’à 127) est inévitable pour rétablir l’équité démocratique ?
Le rôle du DGE doit-il être réévalué à la lumière des dérapages perçus dans cette révision ?
Les citoyens peuvent-ils encore faire confiance à une carte électorale maintenue artificiellement en place jusqu’en 2030 ?
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Merci de suivre APDQ et de t’intéresser à la politique québécoise avec un regard citoyen, libre et indépendant. On continue ensemble.
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