Commission d'enquête SAAQclic : Témoignage de François Emond
🎙️ Ici, on regarde la politique comme elle devrait être vue : sans filtre, sans détour, au service du citoyen.
⭐ INTRODUCTION
Dans cette intervention dense, François Emond met le doigt sur les failles les plus récurrentes de l’approvisionnement numérique public : dérogations mal encadrées, pression politique sur les échéanciers, rôles mal définis, manque de rigueur et insuffisante professionnalisation de l’État. Son propos tombe en plein cœur du débat québécois sur la gouvernance numérique, alors que SAAQclic a révélé l’ampleur des risques quand l’État perd le contrôle de ses projets. Pour les citoyennes et citoyens, comprendre ces mécanismes est essentiel : c’est leur argent, leurs services et leur confiance qui sont en jeu. L’analyse qui suit décortique les angles techniques d’Emond, mais toujours avec le regard APDQ — citoyen, critique et sans complaisance.
🎥 VIDÉO
⏱️ HORODATAGE
00:00:00 — Mise en place et mandat de l’intervention
00:05:00 — Les 6 fonctions de l’approvisionnement public
00:10:00 — Échéanciers politiques vs qualité des livrables
00:12:30 — Séparation des rôles : besoins, achats, juridique, projet
00:17:30 — Dérogations et gestion des risques
00:22:30 — Cadre normatif et traçabilité
00:27:30 — Contrats TI : valeur, performance et contrôle
00:32:30 — Professionnalisation de l’État
00:37:30 — Outils, certifications et culture de rigueur
00:42:30 — Transparence, intégrité et reddition de comptes
00:47:30 — Leçons pour SAAQclic : gouvernance et qualité
🏛️ CONTEXTE POLITIQUE
Ce témoignage arrive dans un contexte où le Québec revisite sa façon de gérer les grands projets numériques. Après SAAQclic, le gouvernement de la CAQ promet rigueur et modernisation, alors que l’opposition — PLQ, PQ, QS — dénonce l’opacité des contrats, l’usage excessif de consultants et les dérogations répétées aux règles d’achat public.
François Emond intervient comme expert indépendant et met en lumière les fondements techniques que l’État devrait maîtriser : séparation des fonctions internes, clarification des responsabilités, gestion active des risques et culture de transparence.
Son propos s’inscrit dans un débat plus large sur la gouvernance : centralisation, capacité interne, reddition de comptes et limites de la vitesse politique lorsqu’elle accélère au détriment de la qualité.
🔍 ANALYSE CITOYENNE (APDQ)
Ce que souligne Emond frappe au cœur des problèmes systémiques : l’absence de rôles clairement séparés ouvre la porte à des influences internes, des conflits d’intérêts et des projets pilotés par l’urgence plutôt que par les besoins réels. Sans cette séparation, l’État perd sa capacité d’arbitrage.
Il insiste aussi sur la pression politique, souvent incompatible avec la qualité. Lorsque les échéanciers politiques prennent le dessus, les risques sont mal analysés, les dérogations se multiplient et les projets avancent “sur la foi”, sans preuves documentées. Pour les citoyennes et citoyens, cela signifie plus de dépassements et moins de contrôle.
Le cadre normatif apparaît comme un angle mort majeur : règles, procédures, traçabilité et mécanismes d’autorisation existent… mais sont trop souvent contournés. Emond rappelle qu’une dérogation doit être l’exception, pas la norme — et surtout, doit être tracée et justifiée.
Un point clé : la professionnalisation de l’État. Sans compétences internes solides, l’État devient dépendant des fournisseurs. Cela alimente des projets où l’expertise se trouve à l’extérieur, mais où la responsabilité reste publique — recette parfaite pour des dérapages comme SAAQclic.
Enfin, Emond réhabilite l’idée de valeur plutôt que de simple “faible coût”. Le citoyen ne gagne rien quand l’État achète un projet moins cher… qui ne fonctionne pas.
📢 RÉACTIONS ET CONTROVERSES
Le gouvernement met de l’avant sa volonté d’améliorer la gouvernance après SAAQclic, mais évite de reconnaître les erreurs structurelles relevées ici.
Le PLQ, le PQ et QS demandent depuis longtemps plus de transparence dans les contrats et la publication systématique des dérogations.
Des experts en gestion de projets publics soutiennent le diagnostic d’Emond : la pression politique est un facteur de risque majeur.
Des groupes citoyens réclament une meilleure surveillance indépendante des grands projets TI financés par les contribuables.
Certains fournisseurs contestent toutefois l’idée que l’État manque de compétence, évoquant plutôt un manque de stabilité et de clarté dans les demandes.
⚖️ CONSÉQUENCES LÉGISLATIVES ET SOCIALES
Renforcement possible du cadre normatif, incluant traçabilité obligatoire des dérogations.
Mise en place de programmes de certification pour acheteurs publics et gestionnaires de projets.
Intégration de clauses contractuelles axées sur la performance et la valeur, non seulement sur le prix.
Adoption de mécanismes formels pour séparer besoins, achats, juridique et pilotage.
Obligation pour les ministères de documenter systématiquement les risques et les décisions critiques.
🚨 IMPACTS POSSIBLES
Opportunité de restaurer la confiance envers la gestion numérique publique.
Réduction des dépassements de coûts et des délais grâce à une gouvernance plus robuste.
Diminution de l’influence politique sur les projets à haut risque.
Dépendance moindre envers des fournisseurs externes lorsque l’État développe ses capacités internes.
Transparence accrue qui pourrait permettre au public de mieux suivre les projets technologiques majeurs.
❓ QUESTIONS ESSENTIELLES
Comment limiter la pression politique sans paralyser l’action de l’État?
Quelles dérogations sont réellement légitimes — et comment les tracer de manière transparente?
Comment mesurer la valeur d’un projet numérique autrement qu’avec le plus bas prix?
La séparation des rôles devrait-elle être inscrite dans la loi?
Quelle formation obligatoire pour les projets TI critiques afin d’éviter un autre SAAQclic?
❤️ Merci d’être ici
Merci de suivre APDQ et de t’intéresser à la politique québécoise avec un regard citoyen, libre et indépendant. On continue ensemble.
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