Commission d'enquête SAAQclic : Témoignage d'Amal Marzouki
🎙️ Ici, on regarde la politique comme elle devrait être vue : sans filtre, sans détour, au service du citoyen.
⭐ INTRODUCTION
Le témoignage d’Amal Marzouki devant la Commission tombe au cœur du débat sur les projets numériques publics : pourquoi tant d’échecs, tant de dépassements et si peu de valeur livrée? En démontant la séquence du projet — objectifs flous, PGI choisi trop tôt, risques mal gérés — elle rappelle qu’un projet technologique ne peut pas remplacer une réflexion d’affaires solide. Pour les citoyennes et citoyens, l’enjeu est simple : chaque mauvaise décision augmente la facture, fragilise les services et répète les erreurs de SAAQclic ou du programme CASA. Cette analyse propose un regard citoyen, critique et indépendant sur la gouvernance numérique, et sur ce que le Québec doit absolument corriger pour éviter un autre dérapage.
🎥 VIDÉO
⏱️ HORODATAGE
00:00 — Ouverture de séance
01:18 — Présentation d’Amal Marzouki
06:54 — Objectifs et valeur d’affaires
09:32 — Échange sur les PGI (ERP)
13:44 — Début des risques identifiés
17:18 — Lacunes et effets en cascade
23:24 — PGI choisi trop tôt?
31:44 — Risques majeurs récurrents
34:00 — Dérives et gouvernance
38:22 — Coûts et risques plus élevés
41:32 — Questions des membres
44:04 — Clôture
🏛️ CONTEXTE POLITIQUE
La Commission s’inscrit dans le sillage des dérapages de SAAQclic et du programme CASA, deux projets où les choix technologiques et la gestion des risques ont été sévèrement critiqués. Le gouvernement de la CAQ défend une modernisation rapide de l’État et l’usage de grandes solutions intégrées pour uniformiser les processus administratifs.
En face, les oppositions — PLQ, PQ, QS — réclament une gouvernance beaucoup plus rigoureuse : transparence, contrôle des coûts, publication des indicateurs et réduction de la dépendance aux grands intégrateurs et fournisseurs uniques.
La commission cherche à établir un fil conducteur : comment les décisions ont été prises, quelles étapes ont été ignorées et quels garde-fous doivent devenir obligatoires pour les futurs projets.
🔍 ANALYSE CITOYENNE (APDQ)
Le cœur du problème mis en lumière par Marzouki : la solution a précédé les besoins. Choisir un PGI avant de définir la valeur d’affaires, c’est confier au fournisseur et à l’outil le pouvoir de structurer le projet. Ce renversement crée une dépendance technique impossible à corriger par la suite.
Les objectifs flous deviennent un risque systémique : impossible de mesurer l’avancement, de vérifier la valeur livrée, ou même de savoir si la solution choisie répond encore au problème initial. Sans métriques solides, tout flotte.
Les risques identifiés tardivement — silos, pression d’échéancier, dérive de portée — auraient dû être anticipés bien en amont. Leur apparition en cours de route n’est pas une fatalité : c’est le résultat d’une séquence mal ordonnée.
La gouvernance faible décrite dans le témoignage rappelle les mêmes angles morts vus dans SAAQclic : responsabilités mal définies, arbitrages non documentés, manque de traçabilité des décisions. Quand personne ne porte les risques, c’est le public qui paie.
Enfin, la pression politique sur les échéanciers joue un rôle central. Quand la date de livraison devient plus importante que la qualité des choix, les citoyens héritent de solutions coûteuses, mal adaptées et difficiles à corriger.
📢 RÉACTIONS ET CONTROVERSES
Le gouvernement défend le PGI comme voie rapide vers la modernisation.
L’opposition dénonce une décision « verrouillée » trop tôt, avant même l’analyse des besoins.
Des experts rappellent que les risques systémiques étaient connus et documentés.
Des citoyens et groupes questionnent l’absence de reddition publique sur les objectifs réels.
La Commission elle-même soulève des incohérences dans la séquence des décisions.
⚖️ CONSÉQUENCES LÉGISLATIVES ET SOCIALES
Obligation d’étapes préalables : diagnostic, analyse d’options, justification documentée.
Exigence de publier des indicateurs de performance publics pour les projets numériques.
Renforcement des mécanismes de gouvernance et des responsabilités ministérielles.
Encadrement plus strict des choix technologiques imposés trop tôt.
Surveillance indépendante accrue pour les projets à risque élevé.
🚨 IMPACTS POSSIBLES
Perte de confiance envers la capacité de l’État à gérer les projets numériques.
Dérapages financiers récurrents et accumulation de dettes technologiques.
Centralisation excessive autour de solutions PGI mal adaptées.
Dépendance accrue aux intégrateurs et consultants, difficilement réversible.
Difficulté à comparer la valeur livrée d’un projet public sans indicateurs fiables.
❓ QUESTIONS ESSENTIELLES
Qui doit répondre quand un projet choisit une solution avant les besoins?
Est-il acceptable de lancer un PGI sans indicateurs publics de progrès?
Comment protéger les projets de la pression politique sur les échéanciers?
Quelles sanctions si une organisation contourne les étapes obligatoires?
Comment s’assurer que la valeur d’affaires prime toujours sur la technologie?
❤️ Merci d’être ici
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