🕵️♂️ Électricité achetée au Massachusetts : ce que Québec ne disait pas
Importations chères, délestage évité et PL69 en bouclier : un débat qui expose toutes les failles de notre sécurité énergétique
⭐ INTRODUCTION
Le choc entre la ministre Maïté Blanchette Vézina (remplaçant Fréchette dans certains dossiers énergétiques) et le député Paradis expose un angle mort majeur du modèle énergétique québécois : la sécurité du réseau en période de pointe. Alors qu’Hydro-Québec se targue de disposer d’outils pour équilibrer l’offre et la demande, l’opposition rappelle que ces mécanismes arrivent souvent trop tard — et trop cher. Importations fossiles, coûts explosifs et manque de prévisibilité deviennent des enjeux très concrets pour les familles et les entreprises. Derrière les chiffres, c’est surtout l’absence d’un plan clair qui inquiète : on vend à 7 ¢/kWh, on rachète jusqu’à 40 ¢, et on espère que PL69 viendra colmater les brèches. Une situation qui interpelle tous les citoyens.
🎥 VIDÉO
⏱️ HORODATAGE
00:00 — Blocs d’énergie vendus et risque réel de délestage
00:30 — Importations d’urgence et demande de transparence
01:20 — Réponse de Fréchette : outils d’Hydro-Québec
02:20 — Paradis chiffre le coût des kWh importés
03:40 — Fossiles, PL69 et accusation de désastre énergétique
04:40 — Fréchette défend son plan et renverse les accusations
🏛️ CONTEXTE POLITIQUE
Le débat survient dans un moment particulièrement tendu pour Hydro-Québec. Les réservoirs étaient bas, la demande atteignait un sommet historique et le réseau flirtait avec un délestage qui aurait eu un impact majeur partout au Québec. Pour éviter la panne, le gouvernement a autorisé des importations coûteuses, parfois issues de sources fossiles.
Dans ce contexte, l’opposition libérale accuse la CAQ d’avoir mal planifié l’avenir énergétique en vendant des blocs d’électricité sans vision long terme. Du côté gouvernemental, la ministre insiste plutôt sur les « outils » de gestion de pointe et sur le rôle central du PL69, présenté comme une réponse législative destinée à accélérer la production d’énergie.
Ce débat s’inscrit aussi dans un rapport de force plus large où chaque parti cherche à définir le futur modèle énergétique du Québec : transition rapide, rigueur économique ou prudence face aux risques de délestage.
🔍 ANALYSE CITOYENNE (APDQ)
Ce qui frappe dans cet échange, c’est l’écart entre le discours gouvernemental — « tout est sous contrôle » — et la réalité vécue par les citoyens : un Québec à deux doigts du délestage en plein hiver. Quand le réseau devient si fragile qu’on doit importer des mégawatts au prix fort, on n’est plus dans la gestion proactive, mais dans la réaction improvisée.
Le gouvernement minimise les risques en expliquant que le marché global demeure rentable. Mais cette logique comptable évite une question plus fondamentale : comment une société qui se veut championne de l’hydroélectricité peut-elle dépendre à 60 % de combustibles fossiles importés en période critique ?
Paradis, de son côté, met le doigt sur un enjeu clé : l’opacité. On ignore combien de mégawatts ont été vendus, à quel prix, et combien d’argent public a servi à racheter des blocs d’urgence. L’absence de données nourrit la méfiance.
Finalement, le PL69 apparaît comme un « bouclier politique » plus qu’une solution structurante. Accélérer ne suffit pas : encore faut-il savoir vers quoi on accélère, et avec quel niveau de transparence envers la population.
📢 RÉACTIONS ET CONTROVERSES
L’opposition affirme que la CAQ a fragilisé la sécurité énergétique en vendant des blocs sans plan clair.
Le gouvernement réplique que les outils d’Hydro-Québec fonctionnent et que les critiques manquent de cohérence.
Paradis accuse Québec d’importer du fossile à prix fort tout en camouflant les chiffres réels.
La CAQ contre-attaque : ceux qui dénoncent le fossile refusent le PL69 destiné à accélérer la transition.
Des experts s’inquiètent d’un réseau trop dépendant des conditions météorologiques et mal préparé aux pointes.
⚖️ CONSÉQUENCES LÉGISLATIVES ET SOCIALES
Le PL69 devient l’outil central de la CAQ pour accélérer les projets énergétiques.
Possibles hausses de tarifs si les importations d’urgence se répètent.
Risques accrus de délestage si la planification reste insuffisante.
Incertitude pour les entreprises qui veulent investir mais doutent de la disponibilité énergétique.
Perte de confiance citoyenne dans la gestion d’Hydro-Québec et du gouvernement.
🚨 IMPACTS POSSIBLES
Augmentation des coûts pour les ménages si les importations fossiles se multiplient.
Transition énergétique ralentie par des décisions à court terme.
Dépendance structurelle aux marchés extérieurs en période de pointe.
Perception d’un gouvernement qui improvise plutôt qu’il ne planifie.
Fragilisation de la réputation internationale du Québec comme leader énergétique.
❓ QUESTIONS ESSENTIELLES
Est-ce acceptable que le Québec importe du fossile à 40 ¢/kWh alors qu’il vend son hydro à 7 ¢ ?
Qui portera la responsabilité si un délestage majeur survient ?
Le PL69 répond-il vraiment au manque de planification ou sert-il surtout à gagner du temps politiquement ?
À quel moment le gouvernement présentera-t-il des chiffres clairs sur les ventes et importations d’énergie ?
Comment assurer une transition énergétique cohérente si les décisions se prennent en situation d’urgence ?
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