Immigration : tenir parole, c’est aussi protéger notre monde
📌 CONTRÔLER L’IMMIGRATION, OUI — MAIS PAS EN BRISANT LA PAROLE DONNÉE 🤝🚫
Il faut être capables, collectivement, de regarder la réalité en face sans tomber dans les caricatures.
Et la réalité, elle est double.
D’un côté, le Québec est clairement au-delà de sa capacité d’accueil.
🏠💥 Pression sur le logement.
🏥⚠️ Services publics débordés.
📈📉 Francisation et intégration sous tension.
Ce n’est plus un débat idéologique : c’est un fait vécu, observable, quotidien.
Et si on en est là, c’est aussi parce que Ottawa a laissé entrer plus de monde que ce que notre système peut absorber. Nous, au Québec, on écope — sans avoir toutes les clés du contrôle.
Alors oui : on veut reprendre le contrôle.
🛑 Réduire les seuils.
🧭 Adapter l’accueil à notre réalité.
🗣️ Protéger la langue.
🧱 Stabiliser nos services essentiels.
Bref : faire ce que n’importe quelle nation responsable doit faire.
Mais reprendre le contrôle ne peut pas devenir un prétexte pour briser des vies.
Et c’est là que le gouvernement dérape.
Quand l’État brise sa parole 💔
Regardons froidement ce qui se passe avec l’abolition du PEC.
Le gouvernement du Québec a lui-même invité ces travailleurs ici.
✈️ Ils ont tout quitté.
🧳 Ils ont investi deux ans de leur vie.
📚 Ils ont appris le français.
👷 Ils ont travaillé en respectant chaque étape exigée.
Parce qu’on leur avait fait une promesse claire :
« Fais ceci, fais cela, et tu pourras t’établir ici de façon permanente. »
Ils ont tenu leur parole.
Et aujourd’hui, en une conférence de presse, sans transition ni clause grand-père, le gouvernement dit :
❌ « Finalement, non. Le programme est aboli. »
❌ « Ceux qui sont déjà ici ? Trop tard. »
❌ « Retournez à la case départ. »
C’est dur.
C’est froid.
C’est inhumain.
Ce n’est pas une “réforme”.
C’est une rupture de parole officielle.
Et ça laisse des gens en état de choc, littéralement.
Ce n’est pas du favoritisme. C’est du respect. 🙏
Le premier ministre a dit aujourd’hui qu’accorder une clause “grand-père” serait du favoritisme.
Non.
Juste non.
🎯 Respecter une promesse faite noir sur blanc, ce n’est pas du favoritisme.
🎯 Laisser des gens compléter un programme qu’on leur a imposé, ce n’est pas du favoritisme.
🎯 Tenir parole envers des travailleurs déjà intégrés, c’est simplement agir en État mature.
Le vrai favoritisme, ce serait d’agir arbitrairement :
garder ceux qui conviennent politiquement aujourd’hui, jeter les autres demain.
Un État qui change les règles rétroactivement n’inspire qu’une chose :
⚠️ l’instabilité.
Un gouvernement qui érode la confiance publique 🧨
Ce n’est pas un cas isolé.
On le voit dans les dossiers santé, éducation, immigration, fiscalité :
à chaque fois, l’impression que les règles changent en cours de route, sans prévisibilité, sans cohérence, sans souci des conséquences humaines.
Et voici le problème :
🔁 Lorsqu’un gouvernement brise la confiance d’un groupe, il finit par briser la confiance de tout le monde.
Pas besoin d’être immigrant pour comprendre ça :
c’est mécanique, c’est psychologique, c’est social.
Et c’est ce qu’on voit présentement.
**Oui, il faut contrôler l’immigration.
Non, on ne doit pas trahir ceux qu’on a invités. ⚖️**
Ces deux vérités ne s’opposent pas.
Elles s’appuient l’une l’autre.
👉 On peut réduire les seuils.
👉 On peut reprendre le contrôle sur les volumes.
👉 On peut limiter l’entrée selon nos capacités d’intégration.
👉 On peut protéger le français et nos valeurs communes.
👉 On peut exiger plus d’Ottawa.
Mais on ne sacrifie pas ceux qui ont déjà respecté les règles qu’on leur a imposées.
On ne change pas les règles rétroactivement pour des humains qui nous ont fait confiance.
On ne les renvoie pas dans leurs pays comme si leur vie ici n’avait jamais existé.
Changer les règles pour l’avenir = du leadership.
Changer les règles pour ceux qui sont déjà ici = de la trahison.
🔵 Conclusion — Contrôler oui. Briser des vies non. ❤️🩹
Si le gouvernement veut vraiment reprendre le contrôle de l’immigration, je suis le premier à dire : faisons-le.
C’est essentiel.
C’est nécessaire.
C’est urgent même.
Mais si, pour reprendre le contrôle, on commence par piétiner ceux qu’on a invités…
alors ce n’est plus du contrôle.
C’est du bricolage.
C’est de l’improvisation.
Et c’est nous tous, comme nation, qui y perdons.
Le Québec peut — et doit — être meilleur que ça.
Plus cohérent.
Plus fiable.
Plus respectueux de sa propre parole.

