La paix sociale n’a pas de prix — mais elle commence avec un toit
La proposition de Vincent Chiara rappelle qu’une société se construit d’abord en offrant un toit à ceux qui n’en ont plus.
🕊️ La paix sociale commence par un toit
Il y a des idées qui arrivent comme un souffle d’air frais dans un débat saturé de rapports, de promesses et de demi-mesures.
Hier, à Zone Économie (RDI), Vincent Chiara, président du Groupe Mach, a proposé quelque chose de tellement simple, tellement humain, tellement logique… que ça m’a presque surpris.
Ça m’a touché, même.
Parce que dans un climat où l’être humain est souvent capable du pire, on a ici quelqu’un qui choisit de représenter le meilleur.
🧩 L’itinérance économique : ceux qui tombent parce que le logement les écrase
On parle sans arrêt de l’itinérance comme si tout le monde vivait les mêmes problèmes — santé mentale, dépendance, désorganisation.
Mais Chiara a rappelé un fait que trop peu de politiciens assument :
près de 40 % des personnes itinérantes sont des “itinérants économiques”.
Pas des gens brisés.
Pas des gens perdus.
Pas des cas lourds.
Des personnes qui vivaient dans un logement à 600–700 $
et qui, du jour au lendemain, se retrouvent devant un marché où le même logement coûte 1 500–2 000 $.
Tu n’as pas d’économies ?
Tu tombes.
Et aujourd’hui, quand tu tombes… tu tombes dans la rue.
Ce n’est pas une fatalité.
C’est un choix collectif — et donc un échec collectif.
🧱 Un projet simple, concret, et offert à prix coûtant
Là où le discours politique tourne en rond, Chiara arrive avec une solution claire :
construire à 400 $/pi²,
loger 2 500 personnes,
offrir les logements sans profit,
viser des loyers autour de 600–700 $/mois,
et livrer rapidement.
Pendant que l’État construit parfois à 900–1 000 $/pi², lui propose deux à trois fois moins cher.
Pas en magie.
Pas en slogans.
En gestion, en expertise, en efficacité.
C’est gênant à dire, mais :
le Québec a besoin d’être sauvé de ses propres coûts de construction.
Et voilà quelqu’un qui propose de le faire.
🏘️ Des logements de 1 200 pieds carrés pour 4 personnes : simples, dignes, humains
Voici l’élément clé du projet.
Ce n’est pas un refuge.
Ce n’est pas un centre temporaire.
Ce n’est pas un dortoir.
C’est un concept très clair :
👉 un logement de 1 200 pi²,
👉 4 chambres individuelles,
👉 1 cuisine fonctionnelle,
👉 1 salle de bain,
👉 4 personnes,
👉 construit au coût réel.
Un modèle de colocation sociale, idéal pour les personnes qui n’ont pas de problématiques lourdes, mais qui se sont fait éjecter du marché locatif.
Ce n’est pas luxueux.
Ce n’est pas parfait.
Mais c’est un toit, une porte qui ferme, un espace stable, un endroit pour se refaire une santé.
Certaines personnes y resteront quelques mois.
D’autres, plus longtemps.
Mais toutes y gagneront quelque chose que la rue n’offre jamais :
la dignité.
🛡️ La paix sociale : ce qu’aucun politicien n’ose dire, mais que Chiara a compris
Chiara a dit une phrase extraordinaire :
« Pour garantir la paix sociale, il faut que tout le monde ait un toit. »
C’est tellement simple.
Tellement vrai.
Tellement fondamental.
Quand une société laisse des milliers de personnes dériver dans la rue, il n’y a plus de paix sociale :
la violence augmente,
l’insécurité grimpe,
les tensions montent,
les quartiers se dégradent,
les gens se referment, se braquent, se méfient.
On se met à vivre côte à côte, mais plus ensemble.
La paix sociale a un coût.
Mais l’absence de paix sociale en coûte mille fois plus.
Chiara l’a compris.
Il agit selon ce principe.
Et c’est ce qui rend son geste profondément humain.
🏛️ Le gouvernement doit maintenant choisir
Tout est là :
un promoteur crédible ;
un modèle fonctionnel ;
un coût raisonnable ;
une idée claire ;
un besoin urgent ;
et un projet qui repose sur l’humanité plutôt que le profit.
Le danger, maintenant ?
Que l’État dise non par orgueil.
Parce que l’idée ne vient pas de lui.
Parce que ça expose les lenteurs et les inefficacités du système public.
Parce que ça force à reconnaître qu’un entrepreneur peut faire mieux — et moins cher.
Mais si Québec refuse, il refuse :
2 500 personnes sorties de la rue,
un projet à prix coûtant,
un modèle duplicable partout,
une baisse réelle de l’itinérance économique,
une amélioration tangible de la paix sociale.
Ce serait injustifiable.
🔍 Une vraie solution. Une vraie humanité. Un vrai souffle d’espoir.
On manque d’idées neuves, mais on ne manque pas de problèmes.
Le Québec s’enlise dans la crise du logement, l’itinérance explose, les centres-villes s’effritent, les gens sont à bout.
Et soudain, un promoteur arrive avec une idée simple, belle, réalisable, humaine.
Ça, c’est ce que l’être humain peut faire de mieux.
Et ça fait du bien.
Maintenant, la balle est dans le camp du gouvernement.
On verra s’il choisit la gestion ou s’il choisit l’humanité.
On verra s’il saisit la chance… ou s’il la laisse filer.
Parce qu’une chose est sûre :
La paix sociale commence par un toit.

