Pablo Rodriguez agit enfin : fin du chaos, expulsion de Rizqy et retour de Geneviève Hinse
Rodriguez met fin au chaos : Rizqy expulsée, Hinse réhabilitée, et le PLQ retrouve enfin un chef.
Le Parti libéral du Québec vient de vivre un moment décisif. Après deux semaines à tourner en rond, à attendre une explication qui ne venait jamais et à regarder une crise interne miner la crédibilité du caucus, Pablo Rodriguez a finalement posé le geste que tous attendaient : Marwah Rizqy est expulsée du caucus libéral, et Geneviève Hinse est réintégrée comme directrice de cabinet.
Ce geste-là n’est pas banal. Il arrive tard, oui, mais il arrive enfin. C’est le premier geste clair, assumé et courageux de Rodriguez depuis le début de cette crise, et il remet les choses à l’endroit.
Depuis deux semaines, le PLQ vivait dans un brouillard complet. Le chef semblait paralysé, comme s’il attendait un miracle : une explication, un mot, une justification de la part de Rizqy pour comprendre pourquoi elle avait congédié sans motif connu sa directrice de cabinet. Rodriguez lui a laissé du temps, énormément de temps. Il lui a offert toutes les occasions possibles de clarifier son geste, de réparer, de dire la vérité. Par loyauté, par respect, par instinct d’équipe. Mais Rizqy n’a jamais saisi cette main tendue. Elle s’est réfugiée derrière ses avocats, derrière le langage RH, derrière un silence qui ne faisait qu’aggraver l’injustice vécue par Geneviève Hinse.
Pendant ce temps-là, Hinse vivait un véritable cauchemar professionnel. Congédiée abruptement, sans avertissement, sans escalade progressive, sans un mot d’explication. Elle-même a autorisé publiquement Marwah Rizqy à révéler la raison de son congédiement, preuve qu’elle n’avait rien à cacher. Rizqy a refusé. Et pendant deux semaines, son silence a laissé planer un doute lourd et profondément injuste.
Aujourd’hui, Rodriguez dit stop. Il met fin à une situation qui était devenue intenable, non seulement pour lui, mais pour toute l’équipe libérale. Expulser une élue, c’est toujours un geste lourd. Réintégrer une personne congédiée sans connaître encore toute la vérité comporte un risque réel : peut-être qu’un jour, on apprendra quelque chose de nouveau. Mais Rodriguez choisit quand même de poser ce geste, parce qu’il refuse de laisser une injustice se normaliser. Il prend un pari, et ce pari dit tout sur le type de chef qu’il veut être : quelqu’un qui protège les siens, qui croit en la loyauté, et qui refuse que le parti devienne l’otage d’intérêts personnels.
La loyauté, justement, c’est le cœur de cette histoire. En politique, il n’y a rien de plus fondamental. Et aujourd’hui, Rodriguez démontre qu’il y tient réellement. Il défend son équipe. Il défend le principe selon lequel personne n’est au-dessus du parti — surtout pas une élue qui a choisi le silence au détriment de l’unité.
Rizqy, elle, n’a jamais démontré cette loyauté dans cette affaire. Rodriguez, oui. Et c’est ce qui fait toute la différence.
Geneviève Hinse, elle, n’a pas encore confirmé si elle acceptera de revenir. Après ce qu’elle a vécu, c’est compréhensible. Mais au moins, aujourd’hui, la porte qui avait été fermée injustement est de nouveau ouverte. Et c’est au chef qu’on le doit.
Le PLQ sort d’une tempête interne, mais cette fois, le chef reprend la barre. Il choisit l’unité plutôt que la confusion, la justice plutôt que le flou, la cohésion plutôt que le chaos.
Pour ceux qui souhaitent comprendre comment cette crise a commencé, j’avais documenté toute l’affaire dans un éditorial précédent, alors que la saga venait d’éclater :
👉 « La kamikaze du PLQ : le suicide politique qui ferait payer tout le Québec »
https://apdq.substack.com/p/la-kamikaze-du-plq-le-suicide-politique?r=6unoiy
Aujourd’hui, la suite s’écrit. Et pour une rare fois depuis deux semaines, elle s’écrit dans la bonne direction.

