💥 Référendum 1995 : Ce que Jean Chrétien a vraiment fait pour empêcher le Québec de gagner
Les aveux d’un ancien ministre fédéral confirment que Jean Chrétien a manipulé le référendum de 1995. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg.
Le voile est en train de se lever sur un chapitre que le Canada a tenté de garder dans l’ombre pendant trois décennies. Les révélations qui sortent aujourd’hui ne sont pas anodines : un ancien ministre fédéral confirme que Jean Chrétien, alors premier ministre du Canada, a personnellement donné l’ordre d’accélérer la naturalisation de milliers de résidents du Québec avant le référendum de 1995.
Pas un fonctionnaire.
Pas un sous-ministre.
Pas un interprète administratif.
Jean Chrétien lui-même.
Et le but était limpide : gonfler le camp du Non juste à temps pour le vote.
Trente ans plus tard, la preuve sort de la bouche d’un témoin direct.
Et elle s’aligne parfaitement avec tout ce que le gouvernement fédéral a toujours voulu minimiser, diluer ou garder classé secret.
La déclaration qui change tout
Sergio Marchi, ministre de l’Immigration en 1995, a dit tout haut ce qu’Ottawa n’a jamais voulu reconnaître : Jean Chrétien lui a directement ordonné d’accélérer les demandes de citoyenneté venant du Québec pour que le plus grand nombre possible de nouveaux arrivants puissent voter.
Et il ajoute que cette opération a bel et bien « fait une différence » en faveur du camp fédéraliste.
C’est un aveu politique majeur.
Un aveu historique.
Et une rupture totale avec la version officielle servie depuis 30 ans.
Ce que Chrétien a réellement fait
Les documents internes de 1996 décrivaient déjà une opération massive, clandestinement orchestrée :
• fonctionnaires rappelés jour, soir et fin de semaine
• certificats imprimés en Nouvelle-Écosse
• livraisons express au Québec
• délais compressés à un point jamais vu
• priorisation systématique des dossiers québécois
Ce n’était pas une coïncidence administrative.
Ce n’était pas une simple mise à jour de procédure.
Ce n’était pas « pour aider des familles ».
C’était une intervention politique dirigée par le premier ministre du Canada pour influencer un référendum.
Qu’on soit souverainiste, fédéraliste ou indépendant de tout ça :
c’est un fait d’une portée immense.
L’écart du référendum : un contexte qui ne pardonne pas
Le Non l’a emporté par environ 50 000 voix.
Et l’Opération citoyenneté aurait permis à environ 14 000 nouveaux citoyens de voter.
Même si on ne peut pas savoir exactement comment chacun a voté, le rapprochement saute aux yeux :
il y a eu intervention en faveur du Non dans un vote décidé à la décimale près.
Ce n’est pas une opinion.
Ce n’est pas une théorie.
C’est une opération confirmée par celui qui l’a menée… sur ordre de Jean Chrétien.
Le Rapport Grenier : la pièce verrouillée qui fait peur à Ottawa
Et pendant que ces révélations sortent, l’autre partie de l’histoire reste enfermée sous scellés : le Rapport Grenier.
Un document rédigé en 1996-1997 par le juge Bernard Grenier, qui aurait documenté :
• les interventions fédérales pendant la campagne
• les dépenses illégales d’Option Canada
• les stratégies politiques déployées par Ottawa
• les actions de l’appareil d’État en coulisses
• d’autres opérations parallèles à l’Opération citoyenneté
• des éléments si sensibles qu’on les a placés sous ordre de non-publication « pour toujours »
L’Assemblée nationale a demandé l’an dernier que ce rapport soit rendu public.
Ottawa a refusé.
Pourquoi?
Parce que ce rapport, mis en contexte avec les révélations de 2025, pourrait réécrire l’histoire de 1995.
Et possiblement montrer que ce que Marchi confirme aujourd’hui n’était que la pointe visible d’un iceberg beaucoup plus large.
Un pays qui triche pour empêcher une démocratie de choisir son avenir
Soyons clairs, sans détour et sans excès :
si un autre pays avait accéléré massivement la citoyenneté de milliers de personnes pour influencer un référendum décisif, le Canada aurait dénoncé ça comme de l’ingérence antidémocratique.
Pourtant, en 1995, c’est le Canada lui-même qui l’a fait au Québec.
L’argument « ce n’était pas illégal » ne tient pas.
Le droit n’est pas la seule mesure de la démocratie.
Modifier la composition du corps électoral juste avant un vote crucial, sur ordre direct du premier ministre, c’est une intervention politique majeure, lourde de conséquences et moralement indéfendable.
On ne parle pas d’un débat d’idées.
On parle d’un gouvernement qui a utilisé son contrôle sur la citoyenneté pour influencer le résultat d’un référendum.
Un électrochoc historique… et le début d’un réajustement
Ce que Marchi dit aujourd’hui, c’est une fissure dans la version officielle.
Et une fissure ne reste jamais seule.
D’autres langues pourraient se délier.
D’autres documents pourraient ressortir.
La pression publique pourrait obliger à déclassifier le Rapport Grenier.
Et un gouvernement québécois déterminé pourrait, par loi, forcer sa publication.
Si un jour le Québec retourne en référendum, tout ce passé va remonter à la surface.
Et Jean Chrétien — avec tout ce que son gouvernement a fait en 1995 — devra répondre devant l’Histoire.
Conclusion APDQ : la démocratie a été trahie
Le Canada n’a pas gagné 1995 à la loyale.
Il a gagné parce que son premier ministre a utilisé les leviers de l’État pour favoriser un camp.
Il a gagné parce qu’il a accéléré la citoyenneté de milliers de personnes dans un contexte d’urgence référendaire.
Il a gagné parce que d’autres interventions — encore cachées dans le Rapport Grenier — ont probablement contribué.
Et ce qu’on apprend aujourd’hui oblige à reposer la question que plusieurs n’osaient même plus aborder :
Le Québec a-t-il perdu… ou s’est-on assuré qu’il ne puisse pas gagner?
C’est ça, la vraie portée de cette nouvelle.
Et ce n’est que le début.

